Imaginez une vie où vous vous levez un matin, vous vous regardez dans le miroir et tout simplement… souriez 😊.
Non pas parce que vous ressemblez à quelqu’un d’autre, mais parce que vous aimez ce que vous voyez : VOUS.
Dans cette réalité, vous embrassez tous les aspects de votre corps, que ce soit votre visage, votre peau, vos rides, vos cheveux blancs, votre silhouette, avec leurs qualités et leurs petits défauts.
Ça semble presque utopique, n’est-ce pas ? 😃
Malheureusement, nous vivons dans un Monde où cette vision de soi a complètement disparu pour la plupart d’entre nous.
La pression sociale est devenue intense et monnaie courante, nous incitant presque quotidiennement à nous juger et nous comparer à tout ce qui nous entoure.
Mais il y a une chose que l’on ne vous dit pas…
Tomber dans le piège de la comparaison a des conséquences bien plus profondes que vous le pensez, pouvant détruire votre confiance en vous, votre bonheur, et pouvant même saboter tous vos espoirs de perdre du poids.
Pourtant, en cessant de vous comparer aux autres, vous vous libérerez d’un lourd fardeau pesant sur vos épaules depuis tant d’années.
La clé de cette libération réside dans le fait de devenir plus heureux, de ressentir moins de frustration, de développer une confiance en vous solide, et d’embrasser une vie plus épanouissante.
Comment pouvez-vous y parvenir ?
C’est précisément ce que nous allons explorer dans cet article dans la joie et la bonne humeur comme toujours 😃.
Nous plongerons dans les effets toxiques de la comparaison sociale, et je vous guiderai dans un voyage vers l’acceptation de votre corps, la confiance en vous, et la découverte de la meilleure version de vous-même.
Il est temps de laisser derrière vous l’illusion de la perfection et de dévoiler la beauté unique qui sommeille en vous ❤️.
Ce sujet me tient profondément à cœur, et depuis longtemps, je souhaite vous en parler…
Car je suis conscient que la comparaison est devenue un véritable fléau dans notre société contemporaine, et un réel poison pour votre santé mentale.
Mais je suis convaincu que cet article vous permettra d’évoluer, de changer votre perspective sur la façon d’aborder votre perte de poids et votre image corporelle 😊.
Mais avant de commencer à résoudre un problème, il est essentiel d’en connaître la source…
1) L’origine et l’évolution de la comparaison sociale
« La comparaison paralyse le progrès, à la fois de l’esprit et de la société. » - Abhijit Naskar
Combien de fois ça vous arrive de vous comparer aux autres ?
1 fois par mois? 1 fois par semaine? 1 fois par jour?
Peu importe votre réponse, sachez que c’est beaucoup plus 😃.
Des études ont montré que la pensée comparative représentait près de 12 % de toutes nos pensées 1.
Consciemment ou inconsciemment, l’être humain passe son temps à se comparer aux autres depuis la nuit des temps.
Que ce soit avec son cercle d’amis, sa famille, ses collègues de travail, et même plus récemment… avec des inconnus à l’autre bout du monde.
Et sur des sujets divers et variés : l’apparence physique, la situation sociale, professionnelle, sentimentale, la richesse, la culture, la religion et j’en passe.
Mais je vous rassure, ça n’a rien d’anormal : la comparaison fait partie de notre ADN.
C’est un comportement humain totalement naturel et qui remonte même à l’époque de nos ancêtres.
Certaines théories indiquent que nos ancêtres auraient eu un intérêt à surveiller et à évaluer les membres de leur groupe en termes de compétence, de force physique, de capacités de chasse et d’autres qualités qui aurait pu affecter la survie du groupe.
Ces évaluations auraient été importantes pour la formation, la prise de décision ou bien la répartition des ressources.
On peut même suggérer que la compétition entre les membres d’un même groupe pour les partenaires sexuelles est une forme de comparaison sociale en soi.
La future partenaire va juger et comparer plusieurs partenaires potentiels pour sa sécurité et la survie de l’espèce.
Et certains de ces comportements se retrouvent même chez les animaux 2.
Pourquoi nous comparons-nous aux autres ?
Comme je vous disais, la comparaison sociale est ancrée dans notre ADN, mais aujourd’hui, elle prend des formes un peu plus modernes.
Si seulement nos ancêtres avaient Instagram, croyez-moi qu’ils seraient les premiers à montrer leurs supers gibier au diner 😄 !
Cette comparaison sociale s’est poursuivie tout au long de l’existence de l’espèce humaine.
A l’antiquité, il y avait une certaine forme de comparaison en termes d’apparence physique.
Les anciennes sociétés avaient des idéaux de beauté et de santé, souvent liés à la classe sociale, au statut ou à la symbolique (par exemple, dans l’Égypte antique, la minceur était valorisée).
L’ère victorienne a vu l’émergence de certaines normes de beauté strictes, mettant l’accent sur la moralité et la retenue (la pâleur de la peau et la taille fine étaient considérées comme des signes de vertu).
L’invention de la photographie au 19e siècle a introduit un nouveau moyen de comparaison visuelle (les images photographiques ont commencé à façonner les perceptions de la beauté et de l’apparence).
Au 20e siècle, avec l’essor deInternet, des médias de masse et de la publicité, des idéaux de beauté ont été vendus et propagés à grande échelle (les images retouchées et idéalisées sur le Web, dans les magazines et à la télévision ont influencé la perception de soi).
Le 21e siècle a vu naitre les réseaux sociaux (et le début des emmerdes et de la destruction d’une génération 😂), où les gens partagent matin, midi et soir, des images de leur vie.
Ce qui a intensifié ce phénomène de comparaison en créant un espace où les personnes peuvent présenter des versions idéalisées de leur vie et de leur apparence au Monde entier d’un simple « clic » ou pression du doigt 😅.
Avant d’analyser l’impact de cette comparaison sociale sur notre santé mentale (et physique), voyons déjà la psychologie et les mécanismes neuronaux qui se cachent derrière.
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2) La psychologie derrière la comparaison sociale
« La comparaison est la cause profonde de tout mal. Pourquoi comparer alors qu’il n’y a pas deux personnes qui se ressemblent ? » - Haresh Sippy
Je ne suis pas psychologue, et loin d’être un expert du sujet, mais je suis assez doué pour analyser et simplifier des sujets complexes 😊.
Pour la rédaction de cet article, je me suis inspiré de plusieurs travaux, notamment celui du psychologue américain Leon Fastinger, et sur sa théorie de la comparaison sociale.
Rassurez-vous, je vais essayer de ne pas vous faire mal à la tête et d’aller à l’essentiel 😃.
Leon Festinger est une figure centrale de la psychologie sociale au 20e siècle, et sa célèbre théorie de la comparaison sociale a été introduite pour la première fois en 1954 3.
Que nous dit cette théorie ?
Selon cette théorie, le corps humain a une volonté innée de s’autoévaluer, ce qui lui permet entre autres de savoir qui il est et de se rassurer.
Festinger affirme que les humains ne peuvent pas se définir indépendamment, mais seulement par rapport à d’autres individus.
À noter que cette théorie se concentrait essentiellement sur la comparaison des :
- opinions : « je prête toujours beaucoup d’attention à la façon dont je fais les choses par rapport à la façon dont les autres font les choses »
- capacités : « j’aime toujours savoir ce que feraient les autres dans une situation similaire »
Cette comparaison serait un moyen d’établir un point de référence à travers lequel nous pouvons faire des évaluations précises de nous-mêmes pour :
1) Déterminer si nous sommes assez bons (capacités) ou corrects (opinions)
2) Établir un point de référence de ce que nous visons à atteindre
Il appelle cette référence : le point d’aspiration.
En gros, c’est le niveau de la personne avec qui vous vous comparez.
Si on en croit cette théorie, ça voudrait dire que nous aurions besoin de juger les autres pour trouver des réponses sur qui nous sommes 😃.
C’est un peu comme si votre égo était un enquêteur traquant chaque individu que vous croisez à la recherche du manuel d’utilisation vous permettant d’utiliser votre propre corps.
Un peu tiré par les cheveux quand j’y repense 😂… Je suis même en train de me demander si c’est plus compréhensible dit comme ça 😁.
Ce qui fait savoir c’est que :
Le jugement est par nature comparatif.
Dès lors qu’on juge une personne, consciemment ou inconsciemment, on se compare à elle.
Lorsque les gens font des évaluations, ils le font par rapport à une norme, c’est donc une comparaison.
Le simple fait de dire d’une personne qu’elle est belle ou qu’elle est grande, c’est la juger par rapport à un point de référence, donc c’est la comparer à une autre.
Toutes ces évaluations créées par des comparaisons avec d’autres personnes sont appelées des comparaisons sociales.
Cette théorie s’est ensuite élargie en incorporant d’autres éléments de comparaison comme les émotions en 1999 avec l’étude de Buunk & Gibbons 4, et quelques années plus tard avec l’apparence physique, le statut, le comportement, ou le succès avec toujours la même équipe en 2007 5.
Les types de comparaison
Il existerait 2 manières de vous mesurer par rapport aux autres:
1) La comparaison ascendante (ou à la hausse) avec des personnes que vous jugez supérieures à vous.
Par exemple, si vous vous comparez à une amie qui a perdu plus de poids que vous, c’est une comparaison ascendante.
En théorie, cette comparaison vous permet d’évoluer, de vous améliorer, de vous motiver, et de vous assurer d’être sur la bonne voie.
2) La comparaison descendante (ou à la baisse) avec des personnes que vous jugez inférieures à vous.
Par exemple, vous vous comparez à une autre amie qui ne pratique aucune activité physique alors que vous, vous marchez au moins 30 min par jour.
Cette comparaison vous permet de flatter votre égo, de vous valoriser et de vous rassurer lorsque vous avez la sensation que votre bien-être est menacé.
Ce type de comparaison peut vous permettre de vous sentir mieux 6.
Par exemple : lorsque vous vous comparez à des personnes qui vivent dans des pays en guerre, et que vous être gratifiant de la chance que vous avez de vivre en « sécurité ».
Mais les comparaisons sociales à la baisse ne sont pas toujours bénéfiques pour vous…
Elles peuvent également vous démoraliser en vous rappelant que votre situation peut s’aggraver.
Par exemple : dans une étude, des personnes atteintes de cancers ont vu leur moral baissé lorsqu’ils ont été confrontés à d’autres patients qui étaient dans un stade plus avancé qu’eux 7.
Parmi ces deux manières de se comparer, celle qui semble être majoritaire chez les personnes est la comparaison ascendante.
Dans cette étude de 1966 réalisée par le chercheur Ladd Wheeler et publiée dans le Journal of Experimental Social Psychology a montré ceci.
Lorsqu’on a demandé aux sujets de se comparer, la grande majorité d’entre eux se comparaient avec des personnes qu’ils jugeaient meilleures qu’eux 8.
3) La comparaison sociale agit sur votre système de récompense
« Lorsque vous commencez à comparer avec les autres, vous tombez dans un piège sans issue » - Dee Dee Artner
Maintenant que l’on a vu l’aspect psychologique, passons à ce que j’aime le plus : la physiologie et les mécanismes qui régissent le fonctionnement du corps humain.
Vous me connaissez, cet article n’en fera pas exception 😃.
Les comparaisons constituent des mécanismes centraux du jugement social et sont, par conséquent, au cœur de toute une série de processus cognitifs.
Les neuroscientifiques ont constaté une influence de la comparaison sociale sur le système de récompense de votre cerveau, notamment sur deux parties du cerveau 9 :
- le striatum ventral
- le cortex cingulé antérieur dorsal (CCAD)
Bon, autant vous dire tout de suite que ce n’est pas la peine de les retenir, c’était juste pour les plus curieux 😃.
Pour rappel, et pour faire très simple, le système de récompense est comme la machine à bonheur de votre cerveau.
C’est ce qui vous permet de vous sentir bien et surtout de retenir l’information quand vous faites quelque chose de plaisant.
Imaginez-le comme un petit système qui distribue une substance chimique appelée « Dopamine », qui est un peu comme une récompense pour vos actions positives.
Par exemple, quand vous mangez un morceau de chocolat délicieux, celui-ci va vous procurer du plaisir, vous serez heureux et le système de récompense va s’activer pour libérer de la dopamine.
C’est comme un petit cadeau de votre cerveau pour vous dire que ce que vous faites est génial, il va donc l’enregistrer dans sa base de données pour les prochaines fois.
La dopamine est également libérée lorsque vous réussissez un défi, passer du temps avec des amis, regarder votre série TV préférée ou bien même lorsque vous recevez des « j’aime » sur les réseaux sociaux.
C’est comme un système de motivation intégré à votre cerveau pour vous encourager à faire des choses qui vous procurent du plaisir et du bien-être.
Prenons un exemple simple pour illustrer tout ça :
Imaginons que vous publiez une photo de votre superbe salade que vous avez mangée sur les réseaux sociaux, vous allez recevoir plein d’engagements de la part de vos amis, des commentaires, des likes… ce qui va vous procurer du plaisir et libérer de la dopamine.
À la suite de cela, l’une de vos amies décide de poster à son tour son repas du soir sur les réseaux sociaux, et vous constatez que son image suscite beaucoup plus d’engagements que le vôtre.
À ce moment-là, vous allez vous sentir inférieur (parfois même être jaloux ou jalouse), ce qui va réduire temporairement la libération de la dopamine dans votre cerveau.
Votre cerveau va se dire :
« Hé, mais pourquoi je n’ai pas autant de likes et de commentaires moi ? »
Ce qui va vous générer un sentiment de frustration ou d’insatisfaction.
Votre cerveau va alors vous pousser à faire quelque chose pour récupérer ce sentiment de récompense perdu.
Vous allez donc être tenté de poster une photo encore plus belle que votre propre salade ou de chercher des moyens d’attirer plus d’attention.
Et je me doute que vous voyez déjà le problème…
Cette quête pour récupérer la dopamine perdue peut devenir addictive.
Les « likes », les commentaires et les partages sur les réseaux sociaux sont comme des récompenses de dopamine.
Les gens recherchent constamment une validation sociale en postant des photos ou des mises à jour de leur vie. Ce qui crée une pression pour paraître bien aux yeux des autres.
D’ailleurs, la dopamine est à l’origine de tous les phénomènes addictifs qu’ils soient d’ordre alimentaire comme le pain, le sucre ou bien autre comme la cocaïne, les jeux vidéos, les jeux d’argent…
Pour l’addiction au sucre, j’en parle en détail dans cet article si vous le souhaitez:
Vous pourriez vous retrouver à toujours chercher plus d’approbation et de validation des autres, sans jamais être pleinement satisfait.
C’est un peu comme une course sans fin.
Mais en faisant mes recherches, j’ai découvert une chose très surprenante…
Le striatum ventral, faisant partie du système de récompense, réagit non seulement aux récompenses absolues, comme les plaisirs sensoriels, mais aussi aux récompenses relatives, qui incluent les comparaisons sociales.
Attendez, vous allez mieux comprendre.
Dans une étude, plusieurs participants ont été scannés simultanément tout en faisant un jeu d’estimations avec une récompense monétaire à la clé 10.
La récompense des participants ne dépendait que de leur propre performance et n’était donc pas liée à celle des autres joueurs.
À la fin de l’étude, les participants recevaient néanmoins un retour d’information avec le résultat du jeu et surtout des informations sur le paiement des participants.
Et ce qui est très intéressant c’est qu’en lisant ces informations, les participants semblaient s’engager spontanément dans une comparaison sociale.
Les résultats de l’étude ont montré que l’activité au niveau du striatum ventrale n’était pas influencée par le montant absolu d’argent gagné, mais par le gain relatif.
En d’autres termes, dans cette expérience, qu’ils aient gagné 30, 60 ou 120 euros n’a suscité aucune différence significative sur l’activité du striatum ventrale.
Ce qui a provoqué l’augmentation de l’activité du système de récompense, c’est de gagner plus que l’autre joueur, c’est cet esprit de compétition.
Si l’on en croit cette étude, ça voudrait dire que le cerveau humain est souvent plus intéressé par le fait d’être meilleur que les autres (objectif relatif) que par le gain (objectif absolu).
C’est comme si la satisfaction venait du fait de se sentir « meilleur » que la plupart des gens, même si vos performances personnelles n’atteignent pas vos objectifs initiaux.
Si on revient à notre contexte d’alimentation, ça voudrait dire que vous seriez plus influencés par le fait de manger plus sainement que la plupart des gens, même si cela ne correspond pas nécessairement à l’alimentation idéale du bien-être personnel.
D’autres études ont tiré des conclusions plus ou moins similaires chez les hommes ou les femmes sur le Striatum ventral 11 12.
L’étude nous montre que la comparaison sociale a un impact puissant sur notre motivation et notre satisfaction, en nous poussant souvent à rechercher des gains relatifs plutôt que des gains absolus.
À noter également que l’influence de la comparaison sur l’état d’esprit serait différente en fonction des personnes.
Lorsque la comparaison est réaliste, ponctuelle et constructive, la comparaison peut être un moteur pour vous améliorer, donc elle peut avoir un impact positif.
Mais chez la majorité des personnes, la comparaison réaliste et ponctuelle se transforme assez rapidement en comparaison irréaliste et excessive, et c’est à partir de là que la situation devient malsaine et que votre santé mentale en souffre…
Mais avant de parler des conséquences, voyons déjà comment celle-ci s’est amplifiée au fil des années.
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4) Comment la comparaison sociale s’est amplifiée ?
« Lorsque vous vous comparez aux autres, vous commencez à vous étiqueter vous-même et les autres aussi. Évitez cette pratique si vous voulez avoir une grande estime de soi. » - Dr Prem Jagyasi
Comme j’en parlais en début d’article, la comparaison sociale a toujours fait partie de notre histoire et de notre ADN, mais ces 50 dernières années, elle est devenue omniprésente dans nos vies.
À l’époque, la comparaison se limitait principalement aux personnes que vous connaissiez personnellement.
Maintenant, vous pouvez vous comparer à n’importe qui : des célébrités, des influenceurs ou même des inconnus à l’autre bout du monde.
Il est devenu extrêmement facile de se comparer à n’importe qui et surtout à n’importe quel moment de la journée.
De nos jours, il y a une pression constante et une culture de la performance que ce soit chez vous, au travail, au sport, et dans tous les domaines de votre vie.
C’est devenu une compétition permanente où vous n’en sortirez jamais vainqueur, c’est une course sans fin.
Les comparaisons sont partout, et la réussite est souvent mesurée en fonction de là où vous vous situez par rapport aux autres, alors qu’en soi, vous devriez vous en foutre (permettez-moi cette petite vulgarité 😁).
Nous sommes constamment exposés à des modèles « parfait » de beauté, de réussite, de succès, qui vous font sentir inférieur, vous créer des complexes et fait ressortir tout ce que vous n’aimez pas chez vous.
C’est comme si on vous rappelait chaque jour que vous n’êtes pas à la hauteur, et que vous n’êtes pas « normal » parce que vous ne ressemblez pas à ces nouveaux stéréotypes.
Au bout d’un moment vous allez forcément commencer à y croire (c’est un peu comme le bourrage de crâne sur l’alimentation).
De plus, d’être constamment submergé de ces « modèles » vous fait perdre tout sens de la réalité. Autrement dit, cette exposition à outrance vous fait perdre de vue ce qui est réaliste et ce qui ne l’est pas.
En passant vos journées à voir que des corps de mannequins, vous pourriez penser que c’est la normalité et que vous n’êtes pas « normale » parce que vous êtes loin de cet « idéal », alors qu’en réalité, un pourcentage infime de personne corresponds à cet « idéal ».
Allez à la plage, et vous allez très vite revenir à la réalité 😃.
Plusieurs facteurs psychologiques, sociaux et culturels ont grandement contribué à ce phénomène d’amplification de la comparaison, notamment :
- Les réseaux sociaux
Selon une enquête réalisée par l’entreprise Unilever (sous la marque Dove) et publiée dans son « Confidence Kit », 4 filles sur 5 déclarent qu’elles comparent leur apparence aux autres sur les réseaux sociaux 13.
Cette même enquête a aussi révélé qu’en moyenne les filles prennent jusqu’à 14 « selfies » pour tenter d’obtenir le bon « look » avant de publier 😃.
La comparaison sociale n’a jamais été aussi intense qu’à l’ère des réseaux sociaux.
Vous êtes assis tranquillement sur le canapé en pyjama, en train de faire défiler votre fil d’actualité tout en grignotant des bâtonnets de carottes crues (oui je sais, assez bizarre comme scénario 😂)…
Et d’un coup apparait une mannequin de fitness en bikini qui vous rappelle que vous n’êtes qu’un légume fainéant qui n’est pas prêt à fournir les efforts nécessaires pour avoir le même corps.
À votre avis… Comment allez-vous vous sentir à ce moment-là ?
Je vous laisse deviner 😅
Là on parle de la beauté, mais c’est le même principe pour tous les domaines.
- Les magazines beauté
Les magazines de beauté ont souvent montré des modèles et des célébrités avec des apparences parfaites.
Les retouches photo sont courantes, ce qui crée des standards de beauté qui sont inatteignables pour le commun des mortels, pouvant vous générer de la frustration.
Toutes ces images dites « parfaites » vous donnent aussi l’impression que vous devriez leur ressembler pour être considéré comme faisant partie de la « norme », créant ainsi des complexes chez vous et une comparaison constante avec des idéaux irréalistes.
On pourrait également parler de la promotion de produit de beauté dans ces magazines qui vous rappelle vos « complexes », et dont leur promesse est de vous faire devenir plus « attirant(e) » aux yeux des autres, ce qui vous pousse à les acheter pour espérer vous rapprocher de ces idéaux et vous maintenir dans ce cercle vicieux.
- La télévision
La télévision a joué un rôle majeur dans l’amplification de la comparaison sociale.
Les images idéalisées, la publicité et le marketing, le style de vie des célébrités, les émissions de compétition comme le concours de Miss France ou d’autres émissions comme la Télé-réalité, et mêmes les films et les séries TV ont contribué à ce phénomène.
La télévision a beaucoup renforcé la culture de la comparaison sociale en exposant les téléspectateurs à des normes de beauté et de succès souvent irréalistes, en faisant la promotion de produits liés à l’apparence et en encourageant la comparaison avec les autres à travers divers types de programmes.
Cette amplification de la comparaison sociale peut avoir des effets extrêmement nocifs sur votre santé mentale et votre bien-être dont vous ne pouvez même pas vous imaginer…
5) La face obscure de la comparaison sociale
La comparaison est le voleur de la joie - Théodore Roosevelt
Comme je vous disais, la comparaison peut avoir un impact positif chez certaines personnes, mais dans la plupart des cas, cette comparaison devient extrême, récurrente et c’est l’effet inverse qui se produit.
Un peu comme l’effet « boomerang » qui vous revient en pleine gueule 😅.
Il y a plusieurs conséquences à vous comparer constamment, en voici une petite liste non exhaustive avec preuve à l’appui :
Impact sur la santé mentale
Une comparaison constante et excessive avec autrui pourrait accentuer vos sentiments de dépression.
Vous pourriez vous sentir constamment insatisfait de votre propre vie, ce qui peut mener à des sentiments de tristesse et de désespoir.
Pas le meilleur état d’esprit pour aborder une perte de poids de façon sereine me direz-vous 😃.
Comme le montrent certaines études comme celle de Marsh & Parker en 1984, cette comparaison peut développer des sentiments d’infériorité en vous rappelant constamment que vous êtes moins bien que les autres, et en vous poussant à avoir des émotions négatives telles que la dépression 14.
En vous comparant constamment à des personnes que vous jugez bien meilleures que vous pourrez très vite vous décourager par la quantité d’efforts à fournir pour atteindre cet objectif démesuré.
Dans une autre étude de Buunk & Brenninkmeijer en 2001, les chercheurs ont constaté que lorsque le niveau d’aspiration était faible (modèle facilement atteignable), il y avait un changement positif de l’humeur, mais dès lors que les sujets avaient un niveau d’aspiration bien trop élevé (ce qui arrive le plus souvent 😁), l’humeur changeait négativement 15.
Impact sur la motivation
La comparaison sociale peut vous motiver à perdre du poids sur le court terme, ça c’est vrai !
Chez certaines personnes, ça peut être un bon coup de pouce pour démarrer. Vous voyez d’autres personnes qui ont réussi et ça peut vous inspirer pour en faire de même.
Mais sur le long terme, cette comparaison constante peut vous créer une pression excessive.
Si vous ne parvenez pas à atteindre les mêmes résultats que votre « modèle », cela peut entraîner de la frustration et du découragement.
La perte de motivation peut être le résultat de cette insatisfaction.
Baisse de la confiance en vous
Lorsque vous vous comparez à une personne que vous jugez bien meilleure que vous, et que vous n’arrivez pas à atteindre le même résultat, vous pourriez immédiatement le voir comme un échec.
Cet « échec » pourrait vous faire perdre confiance en vous, et nuire à votre motivation.
Alors qu’en réalité, ce que vous ne voyez pas, c’est qu’à titre personnel, vous avez évolué par rapport à votre vous d’hier 😃.
L’étude des chercheurs Fardouly & Vartanian de 2016 démontre l’impact négatif des réseaux sociaux sur la confiance en soi, mais aussi sur l’image corporelle 16.
Aggravation des troubles de l’image corporelle
Les réseaux sociaux peuvent donner à peu près n’importe qui l’impression de ne pas être à la hauteur, mais ça peut être encore plus toxiques chez les personnes atteintes de troubles de l’image telle que le trouble dysmorphique corporel.
C’est un problème mental qui touche à peu près 1 personne sur 40 dans le Monde 17.
Les personnes vivant avec ce trouble sont généralement préoccupées par au moins un défaut inexistant ou léger dans leur apparence physique au point d’avoir des comportements compulsifs comme le fait de se regarder 50 fois par jour dans le miroir pour se rassurer.
Et ces troubles peuvent être aggravés par les réseaux sociaux.
Un sondage réalisé sur 2733 hommes a permis de faire le lien entre l’utilisation des réseaux sociaux et plusieurs conséquences 18:
- baisse de la satisfaction corporelle
- augmentation des troubles alimentaires
- utilisation de produits dopants (stéroïdes anabolisants)
Baisse de l’estime de soi
L’estime de soi, c’est ce que vous pensez de vous-même, comment vous vous voyez, la perception de votre propre valeur en tant que personne.
C’est une caractéristique importante de la manière dont vous vous sentez dans votre peau.
Comparer constamment ses propres réalisations, apparences ou succès avec ceux des autres peut entraîner la baisse de l’estime de soi.
Lorsque vous vous mesurez constamment à des normes irréalistes ou à des personnes qui semblent mieux réussir que vous, cela peut vous faire sentir que vous êtes nul et pas à la hauteur.
Cette étude de Shepperd & Taylor de 1999 montre même que les personnes peuvent être poussées à s’autosaboter volontairement en se comparant à des personnes qu’elles jugent bien meilleures qu’elle 19.
Augmentation du stress et de l’anxiété
En vous comparant constamment aux personnes autour de vous, vous pourriez commencer à vous inquiéter de ne pas être aussi bien que d’autres, ce qui peut générer de l’anxiété.
Cette préoccupation constante peut affecter votre bien-être émotionnel.
Et comme vous savez, perte de poids et stress chronique ne font pas bon ménage. J’en parle en détail dans l’article suivant :
Nous vivons dans un Monde déjà bien trop stressant pour en ajouter davantage avec des comparaisons à outrance et inutile.
L’étude turque de Kesici & Erdogan de 2010 et réalisée sur 159 étudiants en mathématiques a montré que ceux qui comparaient leur travail avec ceux des autres ressentaient plus de stress, ce qui impactait la qualité de leur travail 20.
Augmentation du risque de comportement malsain
Cette pression sociale permanente pourrait vous pousser à des extrêmes et à prendre de mauvaises décisions qui, souvent, peuvent s’avérer être dangereuses pour votre santé.
Vous pourriez être amené à :
- suivre des régimes stricts et dangereux,
- à prendre des produits miracles, mais surtout toxiques,
- à avoir recours à de la chirurgie esthétique (avec toutes les séquelles que vous pourriez garder à vie)
- à faire du sport à outrance (ce qui est contreproductif comme je l’explique dans mon article).
J’avais même lu une enquête montrant que de plus en plus de femmes souhaitaient ressembler à leurs filtres des réseaux sociaux, car elles avaient du mal à s’accepter telles qu’elles étaient au naturel.
Dans une étude, plusieurs chirurgiens plasticiens ont partagé qu’ils avaient rencontré beaucoup de personnes demandant à ressembler à une image de leur application Snapchat « filtrée » 21…
Non… Non… Non… Mieux vaut que je ne me prononce pas là-dessus 😅…
Ce rapport britannique montre que 90% des jeunes femmes utilisent des filtres sur leur photo ou la modifie profondément (blanchiment des dents, amincissement du corps, changement de la forme du nez…).
90 % des participants ressentaient la pression d’être attirant, 70 % ressentaient la pression de présenter une vie parfaite, et plus de 75 % ont déclaré qu’ils « ne pourraient jamais correspondre aux images qu’elles voyaient » 22.
Une étude des chercheurs Holland & Tiggemann de 2016 montre l’impact néfaste des réseaux sociaux sur l’image corporelle et l’accentuation des troubles alimentaires 23.
Risque d’isolement social
Le fait de toujours vous comparer aux autres peut vous rendre mal à l’aise avec votre apparence et vous pousser à vous replier sur vous-même.
Cette étude de Primack et ses collègues en 2017 examinent comment l’utilisation excessive des réseaux sociaux peut conduire à une perception accrue de l’isolement social, ce qui, à son tour, peut avoir un impact négatif sur la confiance en soi sur de jeunes adultes 24.
L’étude de Festinger de 1954 dont on a parlé au début de l’article donne même des exemples plus extrêmes de comparaison sociale pouvant conduire à l’exclusion des individus de notre groupe social.
En gros, vous considérez la personne meilleure que vous, elle vous fait vous sentir mal, vous êtes jaloux, alors vous la dégagez tout simplement 😂.
Abraham Tesser, dans son étude de 1988, fait également référence à cet isolement social lié à la comparaison excessive 25.
Impact sur vos relations sociales
Nous venons de parler de l’isolement et de l’exclusion des individus de votre cercle social, mais la comparaison constante avec d’autres personnes peut aussi affecter vos relations d’une autre manière, et je pense que nous l’avons tous vécu dans nos vies…
Se comparer aux autres peut vous faire ressentir de la jalousie vis-à-vis de vos proches, et vous mettre dans une compétition malsaine avec vos amis, votre famille, vos collègues, ce qui peut créer des tensions et des conflits au sein de votre groupe.
On sait que la jalousie dans le cercle proche peut avoir des conséquences dramatiques et même pousser au sabotage.
C’est pour cette raison que je ne recommande pas forcément de parler à n’importe qui de vos objectifs de perte de poids
Les gens pourraient se comparer à vous, et les pousser à vous dissuader de maigrir pour que vous puissiez rester à leur niveau.
Souvenez-vous de cette personne qui vous a poussé à prendre une énième part de tarte à la fraise après lui avoir déjà répété une dizaine de fois que vous n’en souhaitiez pas pour ne pas bousiller votre diète 😃.
Chez certaines personnes, la réussite des autres peut générer en eux une jalousie, car ils se sentiront inférieurs, et ça leur rappellera qu’ils n’ont pas eu la force et le courage de fournir les efforts nécessaires pour obtenir les mêmes résultats que vous.
Ce concept de sabotage est très bien abordé dans l’étude de Pemberton de 2001 26.
Focus sur l’apparence plutôt que sur la santé
Lorsque vous vous comparez aux autres dans le cadre d’une perte de poids, vous allez souvent vous focaliser sur des idéaux de beauté plutôt que sur des objectifs de santé.
Alors que je vous le dis souvent : la perte de poids démarre à l’intérieur avant de se voir de l’extérieur plusieurs semaines voire plusieurs mois après.
L’apparence physique d’une personne ne reflète pas du tout son état de santé.
Lorsque vous faites de votre santé une priorité, le reste suit tout naturellement 😊.
La comparaison physique permanente peut vous faire perdre de vue cet objectif principal, et vous pousser à l’obsession et à l’impatience (avec les conséquences que l’on connait tous 😅).
Perte de perspective
La comparaison excessive avec d’autres personnes peut vous faire perdre de vue vos propres valeurs, vos propres besoins et vos propres objectifs.
En vous comparant, vous allez évaluer votre propre valeur et bonheur en vous basant sur ce que vous voyez chez les autres.
Vous pourriez vous conformer aux attentes des autres au lieu de suivre votre propre voie, et ce qui vous rend vraiment heureux.
À cause des réseaux sociaux, je vois tellement de personnes qui vivent leurs vies à travers la vie des autres, c’est assez dingue comme phénomène.
Ça me rappelle l’époque où un grand nombre de femmes s’extasiaient de voir la chanteuse Rihanna attendre son premier bébé au point de s’en demander si ce n’était pas le leur qui allait débarquer 😁.
(J’ai le droit de vous dire que l’ancienne génération me manque ou pas encore ? 😅)
Je sais aussi que la comparaison peut créer de gros conflits dans les couples qui vont souvent se comparer à ce qu’ils voient sur leur fil d’actualité.
À force de voir des centaines de couples qui partagent une vision idyllique de leur relation, très édulcorée, chez certaines personnes, la vue permanente de ces images pourrait les faire ressentir de la jalousie en faisant le parallèle avec leur propre relation.
Vous pourriez vite penser que votre relation n’est pas normale, que vous méritez mieux, commencer à trouver des défauts à la relation, et générer des conflits.
Même si beaucoup pensent le contraire, je vous assure que l’exposition permanente à ces « vies de rêves » ont un impact beaucoup plus fort qu’on le pense sur notre subconscient, c’est un peu comme le marketing 😅.
Bon je pense qu’on peut s’arrêter là sur les méfaits. Vous avez compris l’idée.
Alors là, si je ne vous ai toujours pas convaincu d’arrêter de vous comparer aux autres, il y a vraiment un gros problème 😃.
Maintenant, assez de plaisanteries, passons aux solutions !
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6) 6 étapes pour arrêter de vous comparer aux autres ?
« Arrêtez de vous comparer aux autres personnes, choisissez simplement d’être heureux et de vivre votre propre vie » - Roy T. Bennett
Déjà, soyons très clair sur une chose : ça ne sert à rien de vous demander d’arrêter de vous comparer parce que vous le ferez quand même 😁.
C’est un comportement totalement naturel, l’arrêter complètement est tout simplement impossible.
En revanche, pour vous assurer une perte de poids saine, sereine et durable, il est crucial de remodeler votre mentalité afin de réduire considérablement l’impact de ces comparaisons sur votre bien-être.
Et pour y arriver, voici 6 étapes à suivre :
Étape 1 : Prenez conscience des comparaisons
Comment voulez-vous régler un problème dont vous n’avez même pas conscience ? C’est impossible 😃.
Comme je vous disais en début d’article, le plus souvent, les comparaisons sont faites inconsciemment.
C’est donc la première étape pour briser ce cercle vicieux.
Prenez l’habitude de surveiller vos pensées et vos émotions, et soyez attentif aux moments où vous commencez à vous comparer aux autres.
Ces pensées peuvent être subtiles, mais en vous concentrant sur elles, vous pouvez les repérer plus facilement.
Soyez attentif à la manière dont vous vous parlez à vous-même.
Les critiques constantes ou les pensées négatives sur votre propre apparence physique peuvent être le signe que vous êtes en train de vous comparer à d’autres personnes.
Vous pouvez déjà commencer par noter sur un papier les 5 dernières fois que vous vous êtes comparé à une autre personne.
Faire ce travail d’introspection vous permettra de mieux identifier les moments où vous êtes en train de vous comparer et de mieux appréhender les situations futures 😉.
Notez les moments où vous avez remarqué ces comparaisons dans votre petit carnet des émotions (que je vous recommande). Écrivez ce que vous aviez ressenti et surtout ce qui a déclenché cette comparaison.
C’est super important, lorsque vous vous surprenez en train de vous critiquer, de vous poser la question d’où vient cette pensée.
Ce qui nous amène à l’étape suivante…
Étape 2 : Identifier les déclencheurs
Une fois que vous avez identifié les moments durant lesquels vous vous comparez aux autres, il faut que vous puissiez reconnaitre la source, l’origine de cette comparaison.
Que ce soit une situation précise, une personne en particulier ou l’utilisation d’une application ou autre, vous devez savoir qu’est-ce qui vous déclenche cette envie de vous comparer ?
Par exemple, certaines personnes peuvent se comparer davantage lorsqu’elles voient des célébrités à la TV, dans les magazines, lorsqu’elles voient leur influenceuse préférée sur Instagram, des photos de famille, ou lors d’une soirée entre amies.
Peu importe le déclencheur, vous devez limiter un maximum votre exposition à celui-ci.
Si vous remarquez que les réseaux sociaux vous procurent plus de mal-être que de bien-être in fine, vous pourriez songer à réduire considérablement le temps que vous passez sur ces applications, voire même, pourquoi pas les supprimer complètement.
Personnellement, il y a 3 mois, je me suis lancé le défi de 30 jours pour me passer de l’application Instagram dont je commençais à devenir accro, et vous savez quoi ?
J’ai survécu 😄.
Le simple fait de ne plus avoir cette application sur mon téléphone m’a beaucoup aidé.
Grâce à cela, elle m’est complètement sortie de la tête au point que cet article m’a rappelé que cette application existait, c’est pour vous dire 😂.
J’avais remarqué que j’y passais énormément de temps, et que ça ne m’apportait que tristesse, frustration et pression inutile en me comparant constamment aux autres.
De plus, je n’aime pas ce que les réseaux sociaux sont devenus, et la tournure que cela prend.
Le temps que j’ai gagné en réalisant ce défi est colossal, ça me permet d’avoir plus de temps pour faire des activités beaucoup plus enrichissantes selon moi comme vous écrire ce pavé par exemple 😅.
Je parle beaucoup des réseaux sociaux, mais cela s’applique également aux autres médias comme la TV, les publicités, les magazines, les films, les séries TV…
En ce qui concerne les relations, c’est un peu compliqué.
Je ne peux que vous suggérer d’être un peu plus sélectif dans vos relations.
Si certaines personnes dans votre vie déclenchent fréquemment des comparaisons négatives (même des émotions en règle générale), que vous vous sentiez rabaisser lorsque vous leur parlez, envisagez peut-être de réduire un peu le temps que vous passez avec elles ou d’établir des limites claires.
Entourez-vous de personnes qui dégagent des ondes positives, des personnes qui vous soutiennent et vous permettent de vous élever, et surtout qui ne vous font pas sentir inférieur ou nul.
Mais je reconnais que ce n’est pas du tout évident surtout lorsque vous appréciez ces personnes, ou pire encore, lorsqu’elles font partie de votre propre famille… ce qui nous amène à l’étape suivante 😉.
Étape 3 : Affirmez votre unicité
Limiter l’utilisation d’un réseau social c’est une chose, mais limiter la présence familiale, c’est un tout petit peu plus compliqué, j’ai déjà essayé 😂.
Même avec la meilleure volonté du monde, vous ne pourrez pas supprimer tous les déclencheurs comme vous vous imaginez bien 😃.
En revanche, vous pouvez faire en sorte de minimiser leur impact sur votre vie lorsque les tentations de vous comparer se présenteront à vous.
Et cela commence par prendre conscience de qui vous êtes à savoir une personne UNIQUE.
Vous avez des caractéristiques physiques qui vous distinguent des autres.
Au lieu de les voir comme des défauts, considérez-les plutôt comme des éléments qui font de vous qui vous êtes : une personne unique et spéciale.
Prenez l’exemple de votre empreinte digitale, pourquoi vous permet-elle de vous identifier ?
Elle est unique et ne ressemble à aucune autre.
Chaque personne a sa propre combinaison unique de traits, de capacité, de talents, d’expériences et de personnalités.
C’est ce qui rend chaque individu spécial et c’est ce qui nous caractérise en tant qu’humain.
Acceptez cette différence, et faites de votre combinaison unique une force.
Croyez-moi que prendre conscience de sa propre unicité, c’est une expérience libératrice qui vous permettra de moins vous comparer aux autres, ou du moins d’en réduire l’impact sur votre bien-être.
Soyez fier(e) de votre apparence, de vos imperfections, de votre histoire personnelle.
Pensez à tout ce que vous avez vécu, vos racines, votre parcours, vos réalisations, vos échecs, votre histoire personnelle est unique, et c’est ce qui vous a façonnée et permis d’être qui vous êtes aujourd’hui.
Tout ceci fait que vous n’êtes comme aucune autre personne.
Prendre conscience que vous êtes unique peut vous demander du temps et de la réflexion.
Vous pouvez donc ressortir votre petit carnet parce qu’il peut vous être utile pour explorer ces aspects de votre identité en notant tout ce qui rend spécial(e).
En comprenant ce qui vous rend unique, vous pouvez développer une plus grande estime de vous-même et réduire le besoin de comparaisons constantes avec les autres.
À l’ère de l’homogénéisation où tout le monde veut ressembler à tout le tout le monde, ne faites pas comme les autres et démarquez-vous grâce à vos différences.
Comme j’en parle dans mon article sur l’utilisation de la balance et dans celui sur les leçons apprises de ma perte de graisse, ça n’a aucun sens de comparer votre corps et vos résultats avec qui que ce soit.
Vous n’avez pas la même génétique, les mêmes attributs, la même morphologie, la même composition corporelle, le même style de vie, la même expérience, les mêmes antécédents, le même état de santé, la même culture, les mêmes habitudes… RIEN !
Les personnes avec qui vous vous comparez sont différentes de vous et ne partagent rien de tout ça avec vous.
Vous perdez votre temps à vous comparer avec ces personnes.
Ça ne vous apportera rien de bon, croyez-moi.
Peu importe dans quelle forme physique vous êtes aujourd’hui, vous trouverez toujours une personne qui aura perdu plus de poids, ou plus vite que vous, mais on s’en contre fiche royalement.
On s’en fout que Jacqueline ait perdu 3kg de plus que vous, ou qu’elle puisse s’envoyer en l’air chaque week-end sans prendre un gramme, ce qui importe c’est vous.
Vous n’êtes pas Jacqueline, et vous ne le serez jamais !
(D’ailleurs, je ne sais si ce prénom existe encore, mais c’est le premier nom qui me soit venu à l’esprit 🤣).
C’est pour ça que je dis souvent :
S’il y a bien une personne avec qui vous devez vous comparer, c’est vous-même !
Faites en sorte de toujours viser VOTRE progression, focalisez-vous sur VOUS… et uniquement VOUS.
1) Avez-vous fait un pas de plus vers votre objectif aujourd’hui par rapport à hier?
2) Etes-vous une meilleure personne que vous l’étiez hier?
3) Avez-vous ajouté une nouvelle habitude saine à votre vie cette semaine?
Voilà le type de questions que vous devriez vous poser, c’est la clé de votre évolution.
Jacqueline peut se mettre à jouer de la clarinette ou faire le Paris-Dakar en bicyclette, on s’en tamponne !
Ça me rappelle une belle citation sur laquelle j’étais tombé une fois de je ne sais plus qui, j’ai oublié 😅:
La clé, c’est d’apprendre à se recentrer sur ce qui compte vraiment pour vous, plutôt que de dépendre de la comparaison avec les autres pour espérer vous sentir bien.
Vous l’aurez compris, arrêtez de vous comparer, et commencez à vous aimer tel que vous êtes.
Et pour y arriver vous devez prendre conscience de votre valeur et de la chance que vous avez d’être qui vous êtes. Ce qui nous amène à l’étape suivante…
Étape 4 : Faites de la gratitude votre routine quotidienne
La gratitude est un puissant moyen d’apprécier ce que vous avez, plutôt que de constamment rechercher de nouvelles sources de bonheur, comme l’envie de ressembler à quelqu’un d’autre, par exemple
Plus facile à dire qu’à faire me direz-vous ? 😃
Pourtant, il existe de nombreuses preuves démontrant que la pratique de la gratitude améliore vos relations sociales, votre bien-être émotionnel, augmente votre niveau de bonheur et réduit les pensées négatives, notamment celles découlant des comparaisons sociales 27.
Pour cultiver la gratitude, il existe différentes approches :
- écrire des lettres de remerciement aux gens que vous aimez,
- remercier mentalement les personnes qui vous entourent,
- tenir un journal de gratitude (reprenez votre petit carnet 😃),
- compter vos bénédictions, prier, méditer…
- ou simplement prendre l’habitude de penser à ce pour quoi vous êtes reconnaissant au quotidien (vos amis, votre famille, votre travail, pourquoi pas votre existence pour commencer 😉… ).
Les chercheurs Emmons & McCullough recommandent de faire une liste quotidienne de 5 choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant dans votre vie, en veillant à ne jamais vous répéter 28.
Vous pouvez commencer par réfléchir à tout ce qui s’est passé la semaine dernière, par exemple.
Vous pouvez aussi prendre un court instant chaque jour pour vous demander :
Qu’est-ce que j’aime chez moi ?
Et ne me dites pas que vous n’aimez rien, c’est faux 😃!
Chaque individu sur cette planète possède des qualités et des défauts.
Ça peut concerner :
- des aspects physiques : il y a forcément des choses que vous aimez chez vous et dont vous ne faites même plus attention tellement vous êtes obnubilé par ce que vous aimeriez avoir.
- vos qualités humaines : votre intelligence, votre fidélité, votre générosité, votre honnêteté, tout le bien que vous faites autour de vous… peu importe !
- vos relations sociales : votre famille formidable, la longévité de votre couple, votre cercle d’amis soudé…
Établissez cette liste de toutes les choses, expériences, personnes et opportunités que vous aimez et pour lesquelles vous êtes reconnaissant.
Prenez l’habitude de noter chaque jour les aspects que vous appréciez en vous pour pouvoir capitaliser dessus 😊.
Ça vous aidera à reconnaître et à valoriser votre propre beauté.
Vous pouvez tenir à jour cette liste, et la consulter lorsque vous en ressentez le besoin 😉.
La gratitude vous rappelle que le bonheur réside dans l’appréciation de chaque instant, que ce soit envers les cadeaux de la vie, mais elle ne se limite pas seulement aux aspects émotionnels de votre existence.
Elle peut également s’étendre à la manière dont vous vous nourrissez. Ce qui nous amène à l’étape suivante…
Étape 5 : Concentrez-vous sur votre bien-être
Un corps unique demande un traitement unique !
L’alimentation consciente et intuitive vous permet de vous recentrer sur vous-même et de trouver le bonheur dans votre propre chemin, plutôt que dans la comparaison constante avec les autres.
Je vous en parle souvent, et vous pourriez vous demander, mais qu’est-ce que ça vient refaire là 😂 ?
Là où les comparaisons sociales vous poussent souvent à rechercher des normes externes d’apparence, l’alimentation consciente et intuitive vous rappelle que votre relation avec la nourriture peut être un acte profond de gratitude envers votre propre corps.
Au lieu de suivre des régimes stricts dictés par ces normes extérieures, vous choisissez des aliments qui nourrissent votre être tout en écoutant les signaux d’énergie, de faim, de satiété, de légèreté de votre corps.
L’alimentation consciente et intuitive vous permet de retrouver une relation saine avec votre corps, à reconnaître sa valeur intrinsèque, et à vous libérer du besoin de vous comparer aux autres.
C’est une invitation à cultiver une relation bienveillante avec vous-même, tout comme la gratitude vous invite à apprécier la bonté qui vous entoure.
Cette approche holistique vous permet de vous concentrer sur la joie de manger, sur l’écoute de votre corps et sur l’appréciation de la vie telle qu’elle est.
L’alimentation consciente et intuitive va bien au-delà du simple fait de manger des aliments sains.
Elle vous permet de vous connecter à vos propres besoins et à vous concentrer sur votre propre bien-être au lieu de vous laisser emporter par la comparaison constante.
J’ai prévu de vous rédiger un guide complet sur le sujet tellement ça m’a changé la vie 😉.
En vous concentrant sur votre bien-être plutôt que sur votre perte de poids à tout prix, vous pouvez développer une bien meilleure image de vous-même, ce qui va aussi améliorer votre estime de soi et la confiance en votre corps.
Transition parfaite vers la dernière étape de votre parcours 😊.
Étape 6 : Cultivez la confiance en vous
Le besoin de toujours se comparer est souvent le signe d’un manque de confiance en soi.
Les personnes qui ont une faible estime d’elles-mêmes ont tendance à se comparer aux autres de manière négative.
Elles se jugent durement et pensent qu’elles ne sont pas à la hauteur par rapport aux autres.
Afin de rompre avec cette habitude malsaine et progresser vers vos objectifs, il est essentiel de rétablir cette confiance en vous.
La frontière entre la confiance et l’arrogance est parfois mince.
La confiance repose sur la foi en vos propres compétences et connaissances, avec une croyance en votre capacité à réussir ou à influencer des situations spécifiques de manière positive.
En revanche, l’arrogance se manifeste lorsque vous vous glorifiez par rapport aux autres en prétendant être supérieur grâce à vos compétences ou vos connaissances. L’arrogance consiste à se vanter auprès des autres de votre capacité à faire une chose.
Sur ce dernier, il y a donc un esprit de comparaison toxique que l’on veut éviter à tout prix 😃.
Pour retrouver la confiance en vous (si vous l’aviez perdu), vous avez besoin de vous prouver à vous-même que vous pouvez arriver à faire les choses, et que vous êtes sur la bonne voie.
La confiance en soi se construit progressivement, alors ne soyez pas pressé.
Voici quelques conseils qui peuvent vous aider à la renforcer :
1) Fixez-vous de petits objectifs personnels et réalistes
La stratégie des petits pas est super puissante, et vous retirera une pression inutile.
Il est préférable de choisir un petit objectif que vous pouvez atteindre sans difficulté, mais qui vous rapprochera tout de même de votre but, plutôt que de vous fixer un objectif beaucoup trop ambitieux que vous ne parviendrez jamais à maintenir.
Ce qui engendrera de la frustration et l’envie de tout abandonner.
2) Célébrez chacune de vos réussites
Chaque étape de votre parcours de perte de poids mérite d’être célébrée de la bonne manière. Ne sous-estimez pas vos réalisations, même les plus petites d’entre elles.
Pourquoi pas vous offrir des récompenses pour chaque objectif atteint ?
Et cette récompense ne veut pas dire vous envoyer 3 Big Mac au McDonald’s (je préfère toujours faire cette précision 😁).
Ça peut être une nouvelle coupe de cheveux, une manucure, un massage, un petit week-end en famille, votre recette saine et gourmande préférée, une nouvelle garde-robe, peu importe ce que vous faites du moment que ça vous procure du plaisir 😉.
3) Concentrez-vous sur le processus plutôt que sur la finalité
Lorsque votre objectif principal est de perdre du poids, il est facile de se décourager si les résultats ne sont pas immédiats (et je peux d’ores et déjà vous dire que ça ne sera pas le cas 😅).
En revanche, en vous concentrant sur le processus, vous pouvez célébrer chaque petite victoire de façon plus fréquente.
Par exemple :
- une nouvelle habitude que vous avez prise (la marche quotidienne peut-être? 😁),
- incorporer un jour de jeûne à votre routine hebdomadaire,
- comblez vos envies de sucre d’après repas par une autre douceur plus saine,
- la lecture d’un super article sur votre blog préféré plutôt que de vous comparer encore à Jacqueline sur votre réseau social 🤣…
Perdre de la graisse est un processus qui peut être long, alors c’est super important d’apprécier votre voyage, et d’aimer chacune des actions que vous allez mettre en place pour y arriver.
Si vous n’aimez pas le processus, vous allez droit dans le mur, c’est simple, clair et net.
4) Sortez de votre zone de confort, et surpassez vos peurs
Nous sommes tous confrontés à des peurs, des appréhensions et des croyances limitantes qui nous retiennent dans notre zone de confort.
Mais il faut être bien conscient d’une chose : c’est dans l’inconfort que vous grandissez.
Si vous étiez resté dans votre poussette étant bébé, vous n’auriez jamais appris à marcher, sachez-le 😁.
Challenger régulièrement vos limites et accomplir de nouveaux défis, même s’ils sont difficiles (du moins au début), contribuera à renforcer votre confiance en vous.
De plus, croyez-moi que la satisfaction que vous ressentirez après avoir atteint ces objectifs vous incitera à viser encore plus haut 🚀.
À force de vous aventurer hors de votre zone de confort, vous vous habituerez à affronter vos peurs, ce qui aura un impact puissant sur votre confiance en vous.
Alors la prochaine fois que vous vous retrouverez face à une situation inconfortable, voyez-là comme une nouvelle opportunité pour votre croissance, et accueillez ce nouveau défi à bras ouverts !
Si vous ne changez rien à votre vie, rien ne changera !
7) Le mot de la fin
Voilà cet article touche à sa fin, j’espère que vous avez apprécié 😊.
J’avais prévu de faire moins long cette fois-ci, mais finalement j’ai été emporté par mon inspiration, désolé 😂.
Rappelez-vous que malgré que la comparaison sociale soit un comportement naturel, il peut être un redoutable obstacle sur le chemin de votre perte de graisse et de votre transformation.
Mais en suivant ces 6 étapes puissantes, vous pourrez atteindre votre objectif de façon saine, sereine et durable.
Votre bien-être mérite d’être une priorité, et vous méritez d’être la meilleure version de vous-même.
Votre perte de graisse ne doit pas résulter de la comparaison avec les autres, mais de votre propre engagement pour une vie saine et épanouissante 😊.
Chaque petit pas que vous ferez vers votre objectif sera une belle victoire qu’il vous faudra célébrer.
Vous êtes unique, votre chemin est unique, et vos réussites le seront aussi.
Libérez-vous des comparaisons, acceptez-vous, et avancez avec assurance vers une vie plus saine et plus heureuse pour votre propre bonheur.
Souvenez-vous que vous avez tout en vous pour réussir, vous n’avez besoin de personne d’autre que vous pour y arriver (même pas moi, c’est pour vous dire 😂).
Vous êtes prêt, vous êtes capable, et vous êtes unique.
Alors, allez-y, partez à la conquête de votre bien-être avec confiance et détermination, et montrez à vous-même et au Monde la magnifique personne que vous êtes destiné à devenir ✨.
Croyez-moi, vous serez fier(e) de vous lorsque vous regarderez derrière et verrez le chemin parcouru pour obtenir ce résultat 💪🏽.
Maintenant, c’est à vous de jouer !
- Qu’est-ce que vous avez pensé de cet article ?
- Est-ce que ça vous arrive souvent de vous comparer aux autres ou vous êtes plutôt du genre à vous en foutre complètement ? 😂
- Si oui, est-ce que ça vous pousse à vous améliorer, ou au contraire, ça vous procure du mal-être ?
- Quelle sera la nouvelle action inconfortable que vous allez mettre en place pour sortir de votre zone de confort, et vous améliorer ? 😃
Dites-moi tout en me laissant un commentaire ci-dessous.
Je lis et réponds à chacun d’entre eux 😊.
Et si cet article vous a plu, n’oubliez pas de le partager, ça fait toujours plaisir 😉.
Sur ce, moi je vous retrouve dans un prochain article.
Prenez soin de vous, et à très vite ✌️!
Hakim
Références
- Dare to Compare: Fact-Based versus Simulation-Based Comparison in Daily Life
- Do monkeys compare themselves to others?
- A Theory of Social Comparison Processes
- Individual differences in social comparison: Development of a scale of social comparison orientation
- Social comparison: The end of a theory and the emergence of a field
- Downward comparison principles in social psychology
- Social comparison in adjustment to breast cancer
- Motivation as a determinant of upward comparison
- How Social Neuroscience Can Inform Theories of Social Comparison
- Social comparison affects reward-related brain activity in the human ventral striatum
- Medial prefrontal cortex and striatum mediate the influence of social comparison on the decision process
- Neural evidence for individual and cultural variability in the social comparison effect
- Confidence Kit: A Tool To Support Your Child in Building Self-Esteem
- Determinants of student self-concept: Is it better to be a relatively large fish in a small pond even if you don’t learn to swim as well?
- When individuals dislike exposure to an actively coping role model: mood change as related to depression and social comparison orientation
- Social Media and Body Image Concerns: Current Research and Future Directions
- Dysmorphophobie
- The Contribution of Social Media to Body Dissatisfaction, Eating Disorder Symptoms, and Anabolic Steroid Use Among Sexual Minority Men
- Ascribing Advantages to Social Comparison Targets
- Mathematics anxiety according to middle school students’ achievement motivation and social comparison
- Is « Snapchat Dysmorphia » a Real Issue?
- Changing the perfect picture: Smartphones, social media and appearance pressures
- A systematic review of the impact of the use of social networking sites on body image and disordered eating outcomes
- Social Media Use and Perceived Social Isolation Among Young Adults in the U.S
- Toward a Self-Evaluation Maintenance Model of Social Behavior
- When do individuals help close others improve? The role of information diagnosticity
- Giving thanks can make you happier
- Counting blessings versus burdens: An experimental investigation of gratitude and subjective well-being in daily life